La vie de la nature

Bonjour.
Si vous vous êtes égaré ici , sachez que cet espace n'a pour but que de partager quelques photos de mes émerveillements devant toute la diversité
offerte par dame nature et que l'on peut rencontrer à deux pas de sa porte. Toutes les photos présentées ont été réalisées sur le terrain. N'étant pas un
spécialiste vous voudrez bien me signaler dans le commentaire les erreurs que vous pourriez trouver.
De même un petit mot lors de votre visite est le bienvenu.
Merci à vous pour votre attention.
Henri
.....................................................................Cliquer sur la photo pour l' agrandir.........................................................................

mardi 21 décembre 2010

Gagées de Haute Loire

Quatre espèces de gagées, familles des liliacées, sont présentes en Haute Loire.Toutes sont protégées. 

La plus précoce , la gagée de bohème ( Gagea bohemica ) est une plante naine à floraison hivernale. 
Elle apparait en plein hiver, parfois début décembre ( vue le 03 décembre 2006 ) et peut se rencontrer jusqu'à mi avril en fonction de l'altitude et de l'exposition; mais toujours sur sol squelettique des coulées basaltiques. 
  
La gagée de bohème perçant la neige :
Un peu plus tard:

 La gagée jaune ( Gagea lutea ) est en fleur dés la fin février jusqu'à mi mai. C'est une plante d'une vingtaine de centimètres portant une seule tige terminée par une ombelle de 3 à 10 fleurs; une seule feuille large de 0.6 à 1.5 cm. 
Se trouve très souvent sur les berges des ruisseaux et rivières.  
 

La gagée des prés ( Gagea pratensis ) en fleur de mars à avril 
préfère les pelouses et rocailles bien exposées.
Ressemble à la précédente mais possède une tige fortement anguleuse, la feuille radicale est sensiblement moins large. C'est la plus rare des gagées de Haute Loire.             
 

La gagée des champs ( Gagea villosa ) pouvait coloniser des prairies entières sur le bassin de l' Emblavés et on peut encore l'admirer de mars à mai sur quelques talus et en bordure des champs car les engrais et herbicides ont provoqué sa disparition massive par endroit. 
En quelques années elle a été éradiquée sur plusieurs hectares . Encore un bel exemple de la distance abyssale entre les discours angéliques anesthésiants et les actes de nos décideurs !!!

vendredi 17 décembre 2010

Oiseaux de ma fenêtre



Quelques oiseaux de ma fenêtre

Le verdier d' Europe ( Carduelis chloris) nicheur sédentaire , abondant en Haute Loire. Les femelles font 2 à 3 pontes par an de 4 à 5 œufs. L'hiver , il se déplace en troupe d'une cinquantaine d'individus.

Le rouge gorge ( Erithacus rubecula ) fait partie de notre décor hivernal . Nerveux , agressif, associal et solitaire en dehors de la période de reproduction, il défend farouchement son territoire. 
Chaque année , jusqu'à trois nichées de jeunes vont être élevés dans un nid construit prés du sol dans un trou de mur, d'arbre,....


Le pinson des arbres ( Fringilla coelebs ) est en général un oiseau migrateur , mais les mâles le sont bien moins que les femelles d'où son surnom de pinson célibataire qui lui a valu son nom latin. 
Il raffole des graines de tournesol.


La mésange bleue ( Cyanistes caeruleus ex Parus caeruleus ) est une familière de nos villages. 
Elle n'hésite pas à s'associer à d'autres mésanges pour passer l'hiver en groupes 
à la recherche de graines diverses.

La mésange charbonnière ( Parus major ) ou tête noire est très abondante en Haute Loire. 
Elle va installer son nid dans un trou d'arbre, de moellon voire dans une boite aux lettre où elle 
aura 2 nichées de 4 à 10 oisillons.

La mésange nonnette ( Poecile palustris ex Parus palustris ) est appelée ainsi à cause de son habit de nonne. Commune sans être abondante elle est très farouche. 
Une seule nichée comprenant jusqu'à 10 œufs. Les jeunes seront nourris au nid d'insectes et d'araignées pendant 20jours environ.
La sittelle torchepot ( Sitta europaea ) est une grimpeuse remarquable parcourant les arbres en tous sens , elle descend même le long des troncs (ou des murs ) la tête en bas.
Son nom de " torchepot " lui vient du fait qu'elle maçonne l'entrée et l'intérieur des trous où elle nichera pour les adapter à sa taille, avec de la terre mélangée à sa salive. 
Une seule ponte par an , en avril, jusqu'à 9 œufs.
Quelques graines de tournesol, un rebord de fenêtre, un appareil photo et bien installé au chaud , derrière la fenêtre un merveilleux spectacle visuel tellement plus enrichissant que ceux majoritairement ineptes que nous proposent nos dizaines de chaines télévisuelles. 

mercredi 15 décembre 2010

Quelques messicoles

Les messicoles sont des plantes annuelles germant à l'automne et poussant dans les moissons.
Le tri de plus en plus efficace des graines, mais surtout l'emploi considérable et inconsidéré d' herbicide peuvent faire craindre à leur disparition . 
Les discours pompeux de nombres de nos politiques ( y compris verts) quant à la necessité de les protéger ne sont que poudre aux yeux; ce n'est pas le fait de les avoir inclues au Plan National d'action pour les Messicoles  qui empêche les désherbants de produire leurs effets dévastateurs. 
Beaucoup de ces plantes sont déjà très rares à rencontrer et certaines ont totalement disparu de nombre de départements. 
En Haute Loire nous pouvons encore en admirer quelques unes. Pour combien de temps? 

L' adonis d'été ( Adonis aestivalis ), un champ dans l'Emblavés.




L'adonis flamme ( Adonis flammea )

L'adonis flamme à gauche et adonis d'été à droite

 La grande androsace ( Androsace maxima ) 
La seule androsace qui ne soit pas protégée bien que plus rare que beaucoup d'autres; mais il faut bien faire plaisir aux lobbys herbicides ! 
En fleur dés la mi avril elle disparait début mai. C'est du au fait que les bractées et le calice deviennent très grands (plus de 1 cm) qu'elle doit son nom car c'est en réalité une toute petite plante ne dépassant que rarement une dizaine de centimètres.



 Le pied d'alouette ( Consolida regalis )
           
                 

Un autre message est en cours de réalisation pour présenter les autres messicoles rares.

lundi 6 décembre 2010

Trochosa spinipalpis

Trochosa spinipalpis est une belle araignée loup (lycosidae) 
dont la taille atteint 1.1 cm (corps sans les pattes).
Ses huit yeux sont à l'avant de la tête et les deux centraux sont bien plus gros que les autres.
C'est une chasseuse nocturne que l'on trouvera de préférence dans les lieux humides parmi les mousses et débris divers.


Vue dorsale.......................:

Vue de face......: ( elle est pas belle ma gueule )


samedi 4 décembre 2010

Metcalfa pruinosa La cicadelle pruineuse

La cicadelle pruineuse  ( Metcalfa pruinosa ) est un insecte d'environ 0.7 cm de la famille des flatidae
D'origine américaine il est introduit en Europe dans les années 1980 et présent en France depuis 1985. C'est un insecte suceur qui se nourrit de végétaux .

Brenthis daphne Nacré de la ronce

Le nacré de la ronce ( Brenthis-daphne ) se rencontre de juin à août . 
Les plantes hôtes de sa chenille sont les ronces et les violettes dont elles mangent les feuilles.

La chenille...................:

Recto.........................:

Verso.......................: